Le discours officiel émanant de la COP « Conference Of Parties », un Organe de décision suprême de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) met en garde la communauté internationale des effets néfastes des changements climatiques qui se matérialisent par le réchauffement de la terre.
Selon cette instance des Nations Unies, la vie humaine et les écosystèmes sont menacés donc d’un réchauffement supplémentaire de la surface terrestre et de l’atmosphère dû justement à un gaz à effet de serre concentré qui est à la fois naturel et industriel.
Selon la CCNUCC, certains pays sont particulièrement vulnérables aux effets des changements climatiques dont le Maroc. Par exemple, les pays de faible élévation par rapport au niveau de la mer, les états insulaires, ainsi que les pays ayant des zones côtières de faible élévation, ou ceux ayant des zones arides ou semi-arides. Tous ces territoires peuvent être sujets à des épisodes climatiques extrêmes : inondations, sécheresses, désertification …
Partant du fait que les sources traditionnelles d’énergie sont derrière le réchauffement de la planète, alors le Maroc s’est engagé depuis 2009 à mettre en œuvre une stratégie pour la production de l’énergie propre, notamment l’énergie solaire et/ ou éolien.
D’autant plus que le Maroc a entrepris des réformes ambitieuses dans plusieurs secteurs pour assurer une transition vers une économie verte, notamment la mise en œuvre de la loi-cadre 99-12 portant Charte Nationale de l’Environnement et du Développement Durable publiée en avril 2014, l’intégration de la problématique du changement climatique dans plusieurs stratégies sectorielles dont notamment la Stratégie de l’Eau, le Plan Maroc Vert, le Plan Forestier National et la nouvelle Stratégie Energétique du Maroc.