Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita représente Sa Majesté le Roi Mohammed VI au 38ème sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), dont les travaux ont été lancés ce samedi au siège de l’organisation panafricaine à Addis-Abeba.
A l’ordre du jour de ce sommet figure notamment l’élection du président et du vice-président de la Commission de l’Union africaine (CUA).
Le sommet aborde également d’autres sujets dont la réforme institutionnelle de l’UA et la zone de libre-échange continentale africaine.
Il est à rappeler que l’Union africaine (UA) a été officiellement fondée en 2002 pour prendre le relais de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA, 1963-1999).
La réforme institutionnelle de l’Union Africaine est à l’ordre du jour, puisque ses membres veulent plus que jamais « une institution efficace, qui ajoute de la valeur, et qui pilote le processus d’intégration et de développement de l’Afrique en étroite collaboration avec les États membres de l’Union africaine, les Communautés économiques régionales et les citoyens africains. »
Il est à constater que les Etats africains veulent aujourd’hui se développer surtout économiquement en s’appuyant sur leurs propres moyens et être autonome en refusant les offres financières sous forme de contributions, au lieu de créer de la valeur ajouter, à travers la création, l’innovation, l’industrialisation et l’adoption des nouvelles technologies, tout en créant des zones de libre échange et des groupements économiques. Dans ce contexte, le Maroc sera très utile pour les africains en les accompagnant et en leur dotant de l’expertise nécessaire.
Un proverbe chinois dit : « quand un homme a faim, il vaut mieux lui apprendre à pêcher que lui donner du poisson ».