La coopération économique entre le Maroc et la France se renforce dans le secteur portuaire par la mise en place d’un nouvel emprunt de 1,1 milliards de dirhams.

L’Agence nationale des Ports (ANP) et l’Agence française de développement (AFD) ont signé, jeudi 2 juillet, un accord de prêt de 1,1 milliard de dirhams (100 millions d’euros), associé à une subvention d’assistance technique de 8,7 millions de dirhams (800.000 euros), en présence de l’ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal

Cet accord vient consolider les relations de coopération entre ces deux organismes et permettra d’améliorer la compétitivité des ports gérés par l’ANP, d’accroitre leur résilience face aux effets du changement climatique et de renforcer leur intégration urbaine.

Mme Le Gal a relevé que “le Maroc et la France sont toutes deux des économies de la mer, et notre coopération dans les domaines portuaires et maritimes en est d’autant plus évidente à la fois pour renforcer notre ancrage commercial mais aussi pour allier nos efforts en vue de promouvoir une économie bleue, performante et soucieuse d’un développement durable”.

“Notre programme d’investissement 2018-2024 permettra de consolider le développement et la modernisation du tissu portuaire afin de stimuler l’impact socio-économique des espaces portuaires sur leurs hinterlands”, a souligné Mme Nadia Laraki, Directrice générale de l’ANP, ajoutant que “notre vision à travers ce programme intègre également la dimension de développement durable en faisant notamment de l’ouverture des ports sur leurs cités un levier de valorisation du foncier portuaire, d’aménagement d’espaces urbains et de création de nouvelles activités génératrices de richesses et d’emplois”,

Pour sa part, le Directeur de l’AFD au Maroc, Mihoub Mezouaghi a souligné que “ce nouveau programme visera à élever la résilience des infrastructures portuaires et leur adaptation au changement climatique à travers, notamment le confortement d’ouvrages et la protection des infrastructures portuaires face à la montée du niveau de la mer, la mise en place d’un dispositif de bilan carbone pour améliorer l’efficacité énergétique et de prévention de la pollution marine pour préserver la biodiversité du milieu aquatique”.