Pour la première fois dans l’histoire de ces réunions, l’accord de la COP28 appelle les pays à abandonner progressivement les combustibles fossiles.

Après deux semaines de négociations, environ 200 pays qui étaient présents à la COP 28 de Dubaï ont trouvé un accord. Ce dernier qui a été adopté à l’unanimité, a mentionné pour la première fois l’objectif d’une sortie des énergies fossiles par transition.

Le président de la COP 28 M. Sultan Al Jaber a salué les signataires ayant donné leur accord « historique pour accélérer l’action climatique ».

En effet, c’est un accord historique puisqu’il mentionne pour la première fois le principe d’une sortie de toutes les énergies fossiles, dont la combustion est le principal responsable du réchauffement climatique.

Il y a lieu de préciser que l’utilisation des énergies fossiles a pratiquement causé 75 % de l’ensemble des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Il est projeté la neutralité carbone jusqu’en 2050 selon les préconisations scientifiques. C’est un peu loin, mais il faut résister et s’engager pour atteindre cet objectif.

L’accord reconnaît « la nécessité d’une réduction profonde, rapide et durable des émissions de gaz à effet de serre » de manière à limiter le réchauffement climatique à +1,5 degré. 

L’accord prévoit d’« accélérer » le développement des technologies dont les émissions de carbone sont faibles ou nulles, notamment les énergies renouvelables, le nucléaire, le stockage du carbone, la production d’hydrogène.

Le point le plus important c’est ce texte appelle à « s’éloigner des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, d’une manière juste, ordonnée et équitable, en accélérant l’action dans cette décennie cruciale, afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050 conformément aux préconisations scientifiques ».

L’accord de Dubaï appelle à « tripler la capacité d’énergie renouvelable à l’échelle mondiale et à doubler le taux annuel moyen mondial d’amélioration de l’efficacité énergétique d’ici 2030 ».

Les signataires de l’accord de Dubaï appellent à une « accélération des efforts visant à réduire progressivement l’utilisation » du charbon.

En amont et en aval, près de 200 pays ont conclu un accord sans précédent visant à abandonner la combustion du charbon, du pétrole et du gaz. Cette 28e conférence des parties des Nations unies (COP28), tenue à Dubaï, veut que le monde maintienne le réchauffement de la planète en deçà de 1,5 °C. C’est l’objectif principal de cette rencontre Onusienne.