L’inflation alimentaire au Maroc demeure élevée et continue de toucher de manière disproportionnée les ménages les plus modestes. Il s’agit d’une fatalité, puisque le Maroc a vécu ces derniers temps des moments pénibles, difficiles et tristes, à cause des catastrophes naturelles.
Cependant, le Royaume du Maroc s’est montré courageux et très réactif, en la personne de l’armée, des gendarmes, de la police, des sapeurs-pompiers et de la société civile, qui ont réagi efficacement et promptement pour faire face et anéantir les différentes catastrophes naturelles ayant secoué le pays et l’introduit dans des difficultés socioéconomiques, notamment le séisme d’Al Haouz, les incendies, la sécheresse, la pénurie d’eau, les températures chaudes, etc.
Depuis le début de l’année jusqu’au 5 octobre 2023, 395 incendies ont brûlé une superficie de 6420 hectares de forêt. Bien qu’elle constitue une diminution de 70% par rapport à l’année dernière (22 800 ha en 2022), grâce au dispositif de surveillance et d’intervention la plus efficace possible, les pertes en couverture forestière restent quand même importantes.
Le Maroc a démontré à plusieurs reprises sa forte capacité à répondre efficacement aux chocs.
S’échappant à des incendies, le peuple marocain allait se retrouver subitement devant une autre catastrophe naturelle, le séisme d’Al Haouz du 8 septembre qui est le dernier d’une série de chocs ayant frappé le Maroc depuis la pandémie de COVID‑19. Le séisme a laissé derrière lui des pertes humaines matérielles, des traumatismes psychiques et des crises socioéconomiques.
Ce malheureux pays, s’il anéantit un choc, il se retrouve illico devant un autre. Mais il continue à lutter avec courage et abnégation contre ces catastrophes naturelles et à combattre la pauvreté qui s’enfonce douloureusement dans le tissu socioéconomique du pays. Les ménages ne veulent pas pleurer leur sort, parce qu’il s’agit de leur dignité, qui exige persévérance, combativité et patience.
Les Marocains courent vers tous les sens pour arriver à satisfaire leurs besoins de nécessité sous des températures infernales et un temps chaud caractérisé par sa longue période et sa persistance avec une succession de cinq vagues de chaleur durant l’année 2023. Températures élevées, prix de premières nécessités en recrudescence, absence de précipitations, sécheresses, incendies, séismes, ce sont des catastrophes qui ont jeté les Marocains dans la mélancolie, la perdition et dans les profondes ténèbres.
Cette fois-ci, la politique n’est pour rien dans cette situation socio-économique morose.
