Le Maroc s’est engagé depuis longtemps à faire des énergies renouvelables son fer de lance pour le lancement d’une économie verte avec une neutralité carbone et avec une faible émission du gaz à effet de serre, nuisible à l’environnement.
« Le Maroc, malgré sa très faible contribution à ces émissions, s’est mis déjà sur les rails de la décarbonation. Se basant sur les orientations de la Stratégie Nationale de Développement Durable qui vise à assurer une transition verte et inclusive à l’horizon 2030, notre pays s’est doté d’un plan climat national qui trace les orientations phares pour réussir les efforts d’adaptation des secteurs vulnérables. »
Alors cette taxe carbone qui a été imposée par l’Union européenne sur les importations vers son territoire économique, ne constitue en aucun cas une contrainte ou un handicap pour les produits fabriqués au Maroc et destinés à l’export vers l’UE.
En effet, et dans le cadre du programme de décarbonation industrielle, le Ministère de la Transition Energétique et du Développement Durable a entamé, en concertation avec le Ministère de l’Industrie et du Commerce, la mise en œuvre d’un portefeuille de projets visant à doter les zones industrielles du Royaume en projets d’énergies renouvelables, dont les premiers besoins ont été estimés à 800 Gwh par an. Le premier projet est déjà autorisé pour la zone industrielle de Kénitra et d’autres sont en cours d’autorisation.
« L’entrée en vigueur de la Taxe Carbone de l’Union européenne peut potentiellement présenter un levier de compétitivité important pour les entreprises installées au Maroc ». D’autant plus que le recours accru aux technologies digitales et la transformation numérique des acteurs économiques offrent également au Maroc la possibilité de lever les barrières logistiques et les contraintes géographiques.
La mise en place d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, destiné à fixer un prix carbone pour les importations de certains produits dans l'Union européenne (UE), constitue un engagement à la fois de la Commission européenne, du Parlement européen et du Conseil de l’Union européenne, à partir du 13 décembre 2022.
Ce “mécanisme d’ajustement carbone aux frontières” (MACF), qui doit encore être formellement validé par les deux institutions, sera appliqué progressivement, à partir du 1er octobre 2023.