Les partis politiques marocains prennent de plus en plus de la force, de la puissance et de l’omniprésence dans la société marocaine.
PJD, PAM, PI, RNI, MP, UFSP, UC, PPS, ce sont les huit partis politiques marocains, classés selon les résultats des élections législatives du 7 octobre 2016, qui décident aujourd’hui du sort des marocains, bien qu’une grande partie des citoyens ne soit pas connectée totalement au réseau politique national. Ces partis politiques et d’autres ne figurant pas parmi les grands, sont aujourd’hui conscients du rôle qu’ils peuvent jouer dans la démocratisation de la vie quotidienne des citoyens.
Les citoyens marocains prétendent l’indifférence et le désintéressement devant la scène politique nationale. Pourtant, le vent qu’ils respirent au Maroc, bon gré mal gré, à leur su ou à leur insu, est entièrement politisé.
Le mercredi dernier, le 9 Octobre 2019, les marocains ont pris part à un remaniement ministériel, ayant connu la désignation de nouveaux ministres politisés et d’autres technocrates. L’objectif de ce remaniement, parait-il, est de donner un nouveau souffle, une nouvelle énergie et de nouveaux outils pour relever plusieurs défis, instantanés et synchronisés, relatifs aux impératifs sociaux et socio-économiques.
Le processus de bons remplacements en plein match conduit indubitablement à la réussite et à la victoire.
Pour dire que notre pays a en effet besoin de ce remaniement ministériel pour trouver des solutions urgentes et adéquates afin de maintenir la paix sociale à travers l’amélioration du quotidien des citoyens, la lutte contre la pauvreté, la réduction des disparités et des inégalités socio-économiques. La nouvelle approche pour remédier à ces maux sociaux dans les années à venir, prend sa configuration à partir de cette action politique du mercredi dernier.
Toutes les actions politiques se convergent maintenant vers la date butoir fixée pour 2021, qui est une année décisive regroupant toutes les échéances électorales et les suffrages que va connaitre notre pays, à savoir les élections communales, régionales, législatives, (parlement et chambre des conseillers), des conseils des Provences et préfectures.
Le second Gouvernement El Othmani ne compte que 24 ministres au lieu de 26 dans le premier, en annulant 12 postes de secrétaires d’Etat. Une architecture gouvernementale qui tend plutôt vers l’homogénéisation et la symbiose au lieu de l’enchevêtrement des pouvoirs et des compétences.
Un choix d’option d’une structure gouvernementale standard dans l’avenir, peut-être.