Les travaux de la Conférence ministérielle de Haut-Niveau sur les Pays à Revenu Intermédiaire, qui se sont ouverts le lundi 05 février et se sont clôturés le mardi 06 février 2024, ont été suivis par l’adoption de la déclaration de Rabat.
Les pays participant à la Conférence ministérielle de haut niveau sur les pays à revenu intermédiaire (PRI) ont formulé, dans cette déclaration, le besoin d’un changement de paradigme en matière de coopération internationale au service du développement durable.
Les participants n’ont pas manqué de saluer l’initiative du Royaume du Maroc, en tant que président du Groupe des Amis des pays à revenu intermédiaire, dans le cadre des Nations Unies. Rappelant que cette initiative a pour objectif de donner une forte impulsion politique en faveur de la revitalisation de la coopération internationale pour le développement avec et entre les pays à revenu intermédiaire.
Les pays participants ont réaffirmé leur détermination à promouvoir leurs intérêts collectifs et à trouver des solutions pratiques, innovantes et efficaces, puisque les PRI connaissent encore de grandes difficultés pour parvenir au développement durable.
Ainsi, les pays participants ont demandé au système des Nations Unies pour le développement d’élaborer un plan d’action inter-institutions complet à l’échelle du système dans le but de mieux prendre en compte la nature multidimensionnelle du développement durable. D’où la nécessité d’élaborer un Plan d’action stratégique pour les PRI au titre de la période 2025-2030.
Pour atteindre les objectifs escomptés, les participants ont décidé de s’engager à promouvoir le dialogue, la coordination et la coopération.
Les participants ont aussi décidé de renforcer le « Groupe des pays de même sensibilité pour la promotion des pays à revenu intermédiaire » en tant qu’instance intergouvernementale officielle de dialogue, de sensibilisation et de coordination sur les questions de développement prioritaires.
Pour les participants, le suivi de la mise en œuvre de la déclaration finale à la quatre-vingtième session de l’Assemblée générale des Nations Unies est de mise.