La notion de ‘’la ville’’ est perdue dans un registre linguistique confus de mots et d’expressions utilisés sous les coupoles des conseils des villes et des régions pour défendre les pseudo-intérêts des habitants.
Bien que les bâtiments où siègent les conseils des villes et régions soient envahis par les brouhahas des marchands ambulants et des vendeurs crieurs, les décideurs du sort de ces espaces soi-disant urbains continuent à prédire les perspectives de développement et du progrès que peuvent connaître la communauté des citadins se convertissant en non-citadins par la force des pratiques spatiales extra-urbaines.
La citadinité exige un comportement positif et des attitudes que celui ou celle habitant un espace urbain, doit adopter, notamment la courtoisie, le respect de l’autre, les bonnes mœurs, le civisme et les bonnes pratiques spatiales.
Les rapports d’interaction existant entre les citadins et les non-citadins ne doivent pas engendrer l’anarchie et le désordre dans une ville. Cela veut dire que le citadin est influencé par le non-citadin dans un espace où l’urbanisme instructif, accompagnateur et porteur de modernisme fait défaut. Ipso facto, le coût de la gestion urbaine devient exorbitant.
Alors, la responsabilité revient en premier lieu aux décideurs dans les conseils des villes et des régions. Une fois, les non-citadins membres dominent le conseil de la ville, alors il faut s’attendre à la catastrophe.